Le mois de mars annonce la fin des grands froids.
Il est temps de tailler nos oliviers, mais cela peut se faire jusqu’à la floraison.
Au-delà, nos décisions de coupe seraient influencées par la présence des olives.
L’olivier a tendance à ne produire qu’une année sur deux car les olives n’apparaissent que sur le bois de 2 ans .On dit qu’il alterne.
La taille de fructification a pour objectif de permettre une production aussi régulière que possible.
Il faut inciter l’arbre à renouveler son feuillage avec de nouvelles pousses qui seront le support des olives des années suivantes .Il ne faut donc pas hésiter à être un peu sévère si la structure de l’olivier le justifie.
Il faut également aérer la frondaison pour apporter de la lumière indispensable à cet arbre méditerranéen et limiter le développement des champignons
Enfin, l’olivier en cherchant toujours la lumière a tendance à monter et pour simplifier l’entretien et la récolte, il nous faut le maintenir à un maximum d’environ 4 mètres de hauteur.
Cela a l’air très simple sur le principe, mais comme chaque arbre est diffèrent, la taille devra d’y adapter : on ne s’ennuie jamais.
La taille est une opération entièrement manuelle (sécateur, scie ou tronçonneuse en cas de restructuration)
Les bois de taille ne sont pas brulés ou évacués, mais broyés sur place.
C’est un apport organique non négligeable et contribue à stimuler la vie microbienne du sol ce qui est l’une de nos priorités en agriculture biologique
Si vous voulez en savoir plus à ce sujet, je ne peux que vous conseiller cet article d’Alex Siciliano, technicien oléicole a l’Afidol :